ecolami a écrit :La défense de Fumer au motif de la présence possible d'un excès d'oxygène dans l'air me parait injustifiée.
Le risque étant que la cigarette brule plus rapidement.
Ce genre d'inscription peut induire le public en erreur et lui faire croire que l'oxygène serait combustible.
Je me suis fait la même remarque que toi. C'est vrai que vu par un chimiste, on peut se poser la question.
Ensuite, on peut dire aussi que le public qui passe à proximité de bouteilles sous pression n'est pas forcément chimiste et ne sait pas quels gaz sont combustibles ou comburants ou ni l'un ni l'autre. Pour cette raison, s'il fallait interdire de fumer uniquement en présence des gaz combustibles, et pas interdire en présence des gaz comburants et gaz neutres, cela pourrait être compliqué de se décider dans les cas où plusieurs types de gaz sont en présence. Le plus
simple reste d'interdire de fumer systématiquement, quel que soit le gaz sous pression...
ecolami a écrit :Je me rends compte que la notion de comburant est bien difficile a faire comprendre:
parfois j'avertis des livreurs de déchets chimiques du risque a ne pas séparer des oxydants forts de produits combustibles.
Difficile de faire comprendre que l'oxydant en lui-même n'est pas
explosif et que ce n'est que son mélange avec un combustible qui l'est.
C'est à ce moment-là que des expériences simples de type
Catégorie:Combustion peuvent être très démonstratives :
voir l'expérience in vivo, la réaliser devant un public (que ce soit des enfants, ou des personnels que l'on forme à la sécurité dans une entreprise), déclenche bien plus rapidement la compréhension de ce qu'est un combustible ou un comburant et la curiosité d'en savoir plus.
Si ces expériences de chimie sont là, c'est justement parce qu'elles permettent de comprendre les notions de base autrement que par des explications théoriques. "Autrement", mais aussi "complémentairement".