Bonsoir,
Il existe une base de données officielle permettant d'accéder a une quantité stupéfiante d'informations et la lecture du Guide d'interprétation des données http://www.dive.afssa.fr/agritox/guides ... ritox.html vous montrera toutes les études qui sont exigées pour chaque pesticide en termes de toxicité, diverses voies de dégradtion, volatilite, mobilité dans le sol, toxicité pour toutes sortes d'animaux ou insectes (utiles) etc.............
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Ecologie, toxicologie et chimie des pesticides
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Re: Ecologie, toxicologie et chimie des pesticides
Bonjour,
Pour éviter la perte d'éfficacité des herbicides il existe une statégie consistant a employer d'une fois sur l'autre des herbicides agissant sur des cibles différentes dans la plante. Il faut chercher HRAC sur google.
En effet chaque fabricant propose des produits ayant un mode d'action comparable à celui d'un autre fabricant. Ce qui fait qu'en ignorant cela on peut arriver a créer une résistances spécifique de la cible dans une plante donnée.
Pour les utilisateur ET les fabricants il est crucial d'éviter cela.
Parmis les cibles dans les plantes il en est qui sont propres aux plantes et d'autres qui sont communes aux cellules vivantes en général. Cela signifie dans ce dernier cas que ces produits présenteront aussi un risque pour l'homme (et les animaux). Je pense qu'il est bon de garder à l'esprit ce détail.
Pour éviter la perte d'éfficacité des herbicides il existe une statégie consistant a employer d'une fois sur l'autre des herbicides agissant sur des cibles différentes dans la plante. Il faut chercher HRAC sur google.
En effet chaque fabricant propose des produits ayant un mode d'action comparable à celui d'un autre fabricant. Ce qui fait qu'en ignorant cela on peut arriver a créer une résistances spécifique de la cible dans une plante donnée.
Pour les utilisateur ET les fabricants il est crucial d'éviter cela.
Parmis les cibles dans les plantes il en est qui sont propres aux plantes et d'autres qui sont communes aux cellules vivantes en général. Cela signifie dans ce dernier cas que ces produits présenteront aussi un risque pour l'homme (et les animaux). Je pense qu'il est bon de garder à l'esprit ce détail.
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Re: Ecologie, toxicologie et chimie des pesticides
Bonjour,
Il me faut faire remarquer cependant, que même lorsque la cible biologique d'un herbicide est spécifique aux plantes, la toxicité peut également s'exercer sur les animaux et donc parmi eux les hommes.
En effet la metabolisation de certaines de ces substances (alors entrées dans l'organisme) peut aboutir à des formes aptent à interagir avec d'autres cibles comme l'ADN (cancer,mutation...) ou entrer en compétition sur des sites spécifiques aux hormones ou aux neurotransmetteurs.
Et ce, même si au départ l'industrie pensait bien faire en partant sur le même raisonnement que toi.
Merci
Il me faut faire remarquer cependant, que même lorsque la cible biologique d'un herbicide est spécifique aux plantes, la toxicité peut également s'exercer sur les animaux et donc parmi eux les hommes.
En effet la metabolisation de certaines de ces substances (alors entrées dans l'organisme) peut aboutir à des formes aptent à interagir avec d'autres cibles comme l'ADN (cancer,mutation...) ou entrer en compétition sur des sites spécifiques aux hormones ou aux neurotransmetteurs.
Et ce, même si au départ l'industrie pensait bien faire en partant sur le même raisonnement que toi.
Merci
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Re: Ecologie, toxicologie et chimie des pesticides
Bonjour,
Effectivement cette remarque est juste. En effet le métabolisme végétal et humain ou animal présente des différences. Donc il est possible qu'un produit donné prévu pour agir sur une cible enzymatique précise dans la plante ou des insectes ou champignons exerce un effet différent aprés avoir été métabolisé dans un organisme complétement différent. Ce problème est général et il arrive que certains produits deviennent plus dangereux aprés une première transformation dans le corps, parfois ne serait-ce qu'en ayant été rendus plus solubles.
Quand j'ai proposé le critère de choix "pas de cible commune entre l'homme et l'organisme visé" ce n'était pas une solution "miracle" mais une approche pour limiter les risques.
il n'empêche que la classification par cible ou mode d'action précis permet dans son contexte original d'utiliser au mieux les différents traitements.
Quand on se pose des questions relatives à la toxicologie on se heurte toujours a de grosses difficultés puisque les animaux employés pour les test ne peuvent pas avoir des réactions réellement transposables dans tous les cas aux êtres humains. D'ailleurs on lit souvent des résultats de toxicité qui précisent l'espèce et le sexe et qui montrent parfois de grandes variations entre des espèces (de rongeurs par exemple) et aussi entre mâle et femelle. Et encore on ne s'est pas préoccupé du sort des animaux à qui on fait subir toutes sortes de (mauvais) traitements.
Effectivement cette remarque est juste. En effet le métabolisme végétal et humain ou animal présente des différences. Donc il est possible qu'un produit donné prévu pour agir sur une cible enzymatique précise dans la plante ou des insectes ou champignons exerce un effet différent aprés avoir été métabolisé dans un organisme complétement différent. Ce problème est général et il arrive que certains produits deviennent plus dangereux aprés une première transformation dans le corps, parfois ne serait-ce qu'en ayant été rendus plus solubles.
Quand j'ai proposé le critère de choix "pas de cible commune entre l'homme et l'organisme visé" ce n'était pas une solution "miracle" mais une approche pour limiter les risques.
il n'empêche que la classification par cible ou mode d'action précis permet dans son contexte original d'utiliser au mieux les différents traitements.
Quand on se pose des questions relatives à la toxicologie on se heurte toujours a de grosses difficultés puisque les animaux employés pour les test ne peuvent pas avoir des réactions réellement transposables dans tous les cas aux êtres humains. D'ailleurs on lit souvent des résultats de toxicité qui précisent l'espèce et le sexe et qui montrent parfois de grandes variations entre des espèces (de rongeurs par exemple) et aussi entre mâle et femelle. Et encore on ne s'est pas préoccupé du sort des animaux à qui on fait subir toutes sortes de (mauvais) traitements.
Exemple a écrit :Je vais prendre un exemple que j'ai constaté dans mon travail:
Les Raticides anti-coagulants sont souvent présentés dans des appâts avec des céréales et une graisse dure. Ces appâts ont une durée d'utilisation limitée et nous recevons a détruire des centaines de kilogs de sachets ou blocs. Il se trouve parfois qu'ils sont charançonnés et qu'il y ait plein de vers dans certains blocs d'appâts.
Donc les vers ne sont pas sensibles aux anti-coagulants. Seulement si des prédateurs mangent ces vers ils seront empoisonnés.
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