Salut Ecolami,
Si la question est de savoir si les deux sont liés physiquement, non je ne pense pas : on peut avoir un
redshift dû à l'éloignement, tout en étant "dans" la même constante gravitationnelle. Et inversement, le
redshift gravitationnel (ou relativiste), existe entre deux endroits où règnent des gravités différentes, sans que ces deux endroits ne soient en éloignement (Soleil-Terre).
Mais si ta question est de savoir si les physiciens s'assurent bien de considérer tous les effets lorsqu'ils interprètent des spectres d'étoiles lointaines, donc avec un
redshift qui peut être une combinaison des deux effets précédents (éloignement + effet relativiste), alors c'est une bonne question ! Je l'avais posée à un physicien, il m'avait répondu que oui, on prend tous les effets en compte. Mais sans plus de précision.
Si j'avais posé cette question, c'est surtout en rapport avec la question que je posais dans un autre sujet à propos de la
variabilité des constantes universelles. En effet, si ces constantes étaient un peu différentes il y a 10 milliards d'années, cela signifie que les étoiles lointaines dont nous recevons la lumière sur Terre aujourd'hui, lumière qui a été émise il y a 10 milliards d'année (par exemple), a été émise avec des lois de la physique dont les constantes étaient légèrement différentes...
Tu vois où je veux en venir ?
La question que je me pose
in fine est : nous observons un
redshift des étoiles lointaine, et nous l'interprétons comme une accélération de l'éloignement. Mais avons-nous pensé que ce
redshift pourrait être causé non pas par un éloignement (ou du moins en partie), mais par cette variabilité ? Et ce que nous interprétons comme une accélération de la croissance de l'univers, ne serait qu'une illusion, parce que l'on a oublié de considérer
tous les effets ?

Sinon quel est l'ordre de grandeur d'un effet par rapport à un autre ?
D'où ma question dans l'autre sujet, comment on a pu
mesurer cette variabilité. Si jamais on me répond que l'on a mesuré cette variabilité sur la base d'observations d'étoiles lointaines, il est évident que quelque chose se mord la queue.
