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Bonjour,
Les deux types de brulure chimique sont:

• Attaque en surface par des produits caustiques le plus souvent fortement alcalins ou acides, mais aussi oxydant (Eau oxygénée par exemple). La détermination du pH ne suffit pas a savoir avec certitude si c'est dangereux. Ces brulures se remarquent tout de suite, ou presque dans le cas de produit dilués qui se concentrent en séchant.

• Effet toxique se caractérise par une absence d'attaque en surface , la pénétration dans la peau PUIS les dégâts en profondeur. Le pH ou le caractère oxydant n'entrent pas en compte. L'effet est retardé, on ne remarque rien au début et quand on ressent les effets (douleur, cloques et/ou désagrégation de la peau) il est trop tard. Comme exemples on peut citer les molécules organiques qui s'hydrolysent lentement en libérant de l'acide, les fluorures et l'acide fluorhydrique et le phénol (qui détruit la peau tout en l’anesthésiant)

Donc quand un produit est caractérisé par un logo Corrosif/Caustique il faut être conscient que l'effet peut être de l'un et/ou l'autre type.
REMARQUE j'ai traité le cas des brulures chimiques donc localisées au point de contact, mais il ne faut pas oublier les effets toxiques systèmique ou le toxique agit sur un organe distant. La facilité de pénétration des molécules dans la peau varie énormément: en général les petites molécules traversent "vite" mais d'autres, plus grandes peuvent être dangereuses aussi tout en ayant pénétré plus lentement. (exemple avec les noix de cajou non grillées qui contiennent ce produit URUSHIOL, source wikipedia)

R = (CH2)14CH3 or
R = (CH2)7CH=CH(CH2)5CH3 or
R = (CH2)7CH=CHCH2CH=CH(CH2)2CH3 or
R = (CH2)7CH=CHCH2CH=CHCH=CHCH3 or
R = (CH2)7CH=CHCH2CH=CHCH2CH=CH2 et d'autres. Ces poisons existent dans différentes plantes.
L'effet augmente avec le nombre d'insaturations sur la chaine latérale.
Si j'ai pris cet exemple c'est que j'ai eu prés de Pondichery (sur la Côte de Coromandel) une expérience personnelle cuisante avec les fruits de cajou: le fruit est en deux parties dont l'une est comestible telle quelle mais pas l'autre. j'ignorais qu'il fallait absolument les griller. Sinon la séve occasionne une brulure intense, comme un fer rouge, et la peau se désquame au point de contact. Quand on croque le fruit je vous laisse imaginer la suite

Tu es certain que ça se limite réellement à ces deux seules approches?

alexchimiste a écrit :Tu es certain que ça se limite réellement à ces deux seules approches?

Bonsoir,
Tu en vois d'autres? Une brulure est localisée au point de contact avec le produit chimique. Je n'ai pas traité des brulures en général mais des brulures chimiques.