Tout d'abord, il faut savoir que pour la majorité des "fleurs blanches" sont muettes, c'est-à-dire que vous n'obtiendrez pas l'odeur de la fleur par les méthodes d'extraction. Le lys, le muguet, la jacinthe... tout est du synthétique.
Pelzer et ses camarades, c'étaient un peu les grands précurseurs des études structures-odeur. Parce que, même aujourd'hui, on est pas capable de savoir pourquoi telle molécule sent ceci. L'étude, de ce que j'ai lu et compris, c'est d'avoir exploré un grand nombre de structure pour trouver des ressemblances, puis tester ces règles pour voir si les produits imaginés à partir des règles avaient les odeurs voulues. Ici, cela a relativement bien marché, et des molécules ont été synthétisées sur ce modèle.
Maintenant, aujourd'hui, c'est un peu retombé avec le concept d'olfactophore : à l'aide des molécules, on imagine la forme du récepteur correspondant. Mais on a encore des tentative, par exemple les règles du vétiver de Kraft (ma nouvelle idole, vous l'avez compris

).
Donc, pour répondre à ta question : cela donne des indications aux chimistes où chercher pour fabriquer des molécules à odeur donnée, en donnant des pistes sur les squelettes et les types de substituants. Mais avec les olfactophores, on a des modèles plus précis et plus généraux à la fois.
darrigan : je crois qu'il va falloir que je fasse jouer les contacts des contacts pour avoir accès à des bibliothèques d'université. C'est un des gros problèmes de la parfumerie en général : les publications sont dans des journaux très spécialisés et les exemplaires très difficiles à trouver.