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Bonjour,
Mon site a traité à l'époque de l'épidémie de Vache Folle les thèmes Traçabilité et Farines Animales
Aujourd'hui la traçabilité est de nouveau dans l'actualité et les Farines animales font leur retour en tant que Protéines Animales Transformées
sur cette page http://ami.ecolo.free.fr/alim/vache.htm sont abordées les questions relatives aux problèmes pratiques posés par la Maladie de la vache folle des mesures qui ont été prise: suppression des farines animales, remplacement par des protéines végétales, désignation des "matières à risques spécifiés", pertinence des mesures préventives.
Sur cette autre page http://ami.ecolo.free.fr/alim/Trasab1.htmest abordé spécifiquement la Traçabilité son intérêt et ses limites dans le cadre d'intoxications.
Ce qui préoccupe tant l'actualité du mélange ou de la tromperie sur des viandes de boeuf ou cheval n'a aucune importance en termes de santé publique.

Bonjour,
Pour revenir à la Traçabilité, elle n'a d'intérêt dans le cadre des intoxications que si le temps de latence n'est pas trop long. On peut alors espérer trouver l'origine d'une contamination et agir. Mais dans le cas de la Vache Folle et de la variante humaine les temps de latences étaient beaucoup trop longs: la traçabilité c'est bien, mais personne n'imagine conserver les références de traçabilité et des échantillons sur plusieurs années...
Quant aux farines animales dont on avait interdit l'emploi il faut se rappeler qu'elles avaient été employées durant des années sans problèmes particuliers.
En Angleterre un fabricant de farine eu l'idée fatale de diminuer la température de stérilisation de 10 ou 20°C sans réaliser que si cette baisse devait permettre de détruire les microbes et champignons elle ne détruirait pas le fameux prion. Comme le temps de latence est long, il eu la possibilité de fournir longtemps cet aliment empoisonné et de faire de nombreuses victimes animales d'abord puis indirectement humaines.
A cette époque le prion n'était pas connu. Comme il s'agit d'une protéine qui existe naturellement sous deux formes dont l'une n'est pas nuisible et l'autre non seulement nuisible mais capable de catalyser la transformation de la bonne protéine dans la mauvaise, la stérilisation doit se faire à une température telle que les deux versions soient détruites.